Une baignade ! Ca vous dit ? (libre)

Il devait être environ 19 heures, je ne parvenais pas à trouver le sommeil, étendue dans mon lit. Ce n'était pas tellement dans mes habitudes de se coucher très tôt, mon horloge biologique n'était pas habituée à me voir m'endormir avant minuit. Avec un soupir, je rejeta alors les draps et me leva d’une allure nonchalante guidée par mon désir de rompre cet ennuie qui venait de lui tomber dessus. Non pas qu’aller voir les autres filles me dérangeait, mais je n’aimait pas trop commencer les discutions par des futilités et clichés du « Bonjour ça va ? ». Qu’elle horreur, chose qui me rendait encore plus lasse, la monotonie et surtout les clichés de bazard. Prenant sur ma table de chevet un chouchou histoire de m’attacher ma longue chevelure brune qui me cachait un peu la vue, me voila donc à présent debout, droite et fière, direction la salle de bain pour trouver quoi faire.

Je me planta donc devant son miroir un instant. Que pouvait je faire d’intéressant à cette heure autre que faire preuve de sociabilité envers ses camarades de jeu ? Tenter d'émoustiller un colocataire masculin pour qu’il vienne me satisfaire ? Jouer la petite fille sage comme tout le monde pense et lire un Balzac pour sombrer vainement dans le sommeil ? Je n’avais pas vraiment la tête ni pour l'un, ni pour l'autre...

Finalement je m’hasardai à aller tester la piscine de ce loft, histoire de faire un baptême du feu avant l’heure. Je ne tarda alors pas à farfouiller dans mon sac et enfiler un ravissant bikini noir Dolce & Gabbana noir, peut être la marque dont j’affectionne le plus, et ôta l'élastique qui retenait mes cheveux en un chignon sur ma nuque dévoilant ma magnifique chevelure raide et lisse noire m’arrivant jusqu’en bas des épaules. J’attrapa du bout de mes charmants doigts une serviette que je passa autour de ma fine taille et sortit de cette salle de bain après avoir pris soin de fermer la porte.

Durant ma route j’aperçue quelques colocataires dont je ne me contenta que de dire bonjour d’un hochement de tête ou d’un sourire de circonstance pour les plus chanceux.
Cavaler dans une tenue peu décente et pieds nus en pleine nuit pouvait être sujet à contreverse pour de nombreuses filles prudes du loft mais je m’en fichait pas mal, une des choses élémentaire de mon caractère, je me foutait un peu des regards des autres, de leur remarques désobligeantes et encore moins de leurs critiques, tant que cela leur amusent, au moins ils pensent à moi ça fais toujours plaisir. Et puis après tout, pour une fois, je ne faisait rien de mal ou de directement jugé obscène.

Une fois arrivée devant la piscine, je lâcha alors un soupir d'aise en voyant le lieu désert. Je laissa tomber lentement ma serviette à mes pieds, m’approchant du bord pour faire à nouveau un pas en arrière et de poser ma serviette sur mon transat. Pas encore envie de me baigner, je sortie alors de mon petit sac mes fidèles lunettes de soleil Dior légèrement fumées, les portant me donnant un petit air de princesse mais qu’avait je à faire, je ne suis certainement pas un modèle d’amabilité mais j’ai la classe et l’élégance naturelle, cela remplace et je n’y pouvais rien !
Fixant alors el ciel, je lâcha alors un petit sourire, délectant de ce moment, là, allongée sur ce transat en bikini qui laissait évidemment entrevoir mes formes avantageuses mais je n’en avait que faire…je me sentais bien…

19 heures pile poil, toutes les lumières sont éteintes chez les filles, enfin presque, celle de la cuisine était encore allumée, ne me demandez pas qui trafique quoi dedans puisque je vous répondrais simplement « Hell », en effet la blonde déjà si remarquée par les Alpha était dans cette pièce cherchant quelque chose à grignoter, celle-ci démoralisée par ses colocataires, Hell était plutôt couche tard alors que là, 19 heures tout le monde dors, c’est abuser, ne trouvant rien de spécial à faire, elle s’assit sur un des tabouret du bar et pensa à tout ce qu’elle à lâcher pour cette aventure minable qui ne commençait pas tout à fait comme elle l’espérait. Elle aurait plutôt fait la fête comme une malade jusqu’au lever du jour, mais les autres ne partageaient pas vraiment cet avis…

S’ennuyant à mourir, Hell passa tout les lieux de cet endroit histoire de voir où elle pourrait trouver du monde et la piscine lui paru un bon endroit, à la fois pour se divertir où pour tomber sur quelqu’un d’assez sympas, de toute façon, au point où elle en était elle se fichait un peu d’être seule ou accompagnée.

D’un pas déterminer, elle se dirigea dans sa chambre et, avec son incroyable sens de l’organisation, attrapa une valise dans laquelle se trouvait tout ses bikinis qu’elle avait emporter, finalement, parmi toutes ces couleurs, elle choisi un bikini blanc avec une petite chaînette d’or Chanel. Histoire de ne pas s’encombrer, Hell attacha ses magnifiques cheveux blond d’une simple queue de cheval puis se dirigea dans la salle de bain et se changea vite fait bien fait.

Ayant rejoint la cuisine, Hell se rendit conte qu’elle avait oublier une serviette, c’est pourquoi elle se précipita d’aller en chercher une ainsi que des lunettes Dior dont les carreaux légèrement tintés de blancs servait à protéger ses magnifiques yeux bleus du soleil. Je tiens à préciser que 19 heures le soleil est toujours au rendez-vous, de quoi en profiter pour bronzer un petit peu histoire que ce séjour désagréable jusqu'à maintenant est servi à quelque chose. Maintenant parfaitement bien équipée, Hell se dirigea vers l’extérieur où se trouvait la piscine et eu la surprise de voir une fille sur un transat, bizarre, de la cuisine elle aurait dû la voir passer, Hell devait sûrement être en train de choisir son bikini à ce moment là. Rien que pour faire connaissance, et ne pas avoir à goûter l’eau la première, elle posa sa serviette sur le transat à coter de la jeune femme et s’allongea profitant du soleil.

Voyant que la conversation ne démarrait pas, même si se n’était pas dans ses habitudes Hell décida de l’entamer d’une remarque assez banal espérant que la fille brune la prendrait bien ,de toute façon pourquoi elle la prendrait mal puisqu’il n’y a rien de méchant. D’un ton assez aimable et sympathique, Hell essaya d’engager la conversation.

- Toi aussi tu ne te couche pas aussi tôt que les autres filles ?

[on se la joue salope ma blondasse !^^]

Toujours allongée en parfaite harmonie sur mon transat, je croyait profiter pleinement de ce début de soirée quand une once de parasite semblait arriver pour perturber ce repos malheureusement trop court. Ne voyant pas la personne, je pouvais néanmoins reconnaître la démarche, l’allure semblait féminine…enfin l’allure si l’on veut bien.
Levant donc légèrement ma tête, je fis mine de ne pas voir cette personne, quand elle se décida à débuter une conversation. Je retira donc un instant mes lunettes Dior légèrement fumées qui m’empêchaient de bien distinguer la personne en question et ma surprise ne fut que de moitié voyant de qui émanait cette voix. Une blonde sortie tout droit d’un podium de mannequina. Elle avait absolument l’air de ces jeunes mannequins, certes bien faite mais totalement et désespérément vide de l’intérieur. Un petit sourire narquois se dessina alors de mon joli minois léger et discret, remettant mes lunettes mais gardant ma tête légèrement levée.

« Toi aussi tu ne te couche pas aussi tôt que les autres filles ? » me déclara elle donc.
Qu’elle éloquence, qu’elle pertinence, visiblement elle semblait aussi futile que cet espèce de faux maillot de bain qu’elle avait osée porter. Enfin bon, ne crachons pas tout de suite notre venin sur cette femme qui allait quand même être une de mes colocataires pendant quelques mois…quoique…qui a dit que je devais m’en accoutumer aussi longtemps ?!
Mais il est dur de supporter un visage trop parfait pour être naturelle, lèvres refaites, liposuccion, visiblement cette jeune femme était aussi refaite que cette coupe de cheveux à bas prix.

Mais il fallait bien que je réponde, histoire de ne pas paraître impolie quand même, même si elle semblait m’avoir gâchée ma soirée. Allumant ma première cigarette pour me donner assez de courage pour répondre, je prise une bouffée avant de tourner mon visage vers la jeune femme.

« Non, je ne suis pas du genre à me mélanger à de la mauvaise herbe, mais je ne sais pas pourquoi parfois elle me suit au galop ! »
déclarait je naturellement avec un léger rictus nerveux. Sourire ironique tout en prenant une autre bouffée de ma cigarette.

[Pouffiasse vas xD]

Après quelques minutes la femme brune se décida à lui répondre, vous savez celle avec les cheveux gras ainsi que des lunettes fumées noirs datant de l’année dernière, qu’elle était aussi haute qu’un micro pénis au repos [pas ma faute j’aime trop ce mot fallait absolument que je l’utilise] sans conter des énormes boudins qui lui servaient de cuisse mais on ne pouvait pas en vouloir aux femme rongées par les régimes car elles sont légèrement enrobées, enfin on ne pouvait pas vraiment dire légèrement quand on voyait l’horreur qui se présentait à coter d’Hell, celle-ci allongée tranquillement sur son transat se faisait presque insulter par une erreur de la nature.

D’un naturel plutôt salope, Hell ne mit pas trop de temps avant de répondre à la demoiselle se prenant pour une sorte de top modèle venue tout droit de la pleine campagne. Pour dire vrai, d’habitude, personne ne lui parles comme sa puisque tout le monde se méfie d’Hell, à première vue cette brune n’était pas comme les autres, ce qui lierais peut-être une amitié qui sait, enfin les gens qui se prennent au sérieux, non merci, même si notre blonde est comme sa, n’allez surtout pas lui dire sa sinon elle se mettras en colère et alors là, vous ne connaissez pas la colère d’Hell, Hell ne veut pas dire enfer pour rien croyez moi. Elle e redressa puis d’un ton sarcastique et un sourire mesquin aux lèvres elle ajouta.

- Parfois on ne préfère pas se mélanger car on en est déjà, de la mauvaise herbe...

Puis, après quelques minutes de réflexion, Hell se rendit conte qu’elle avait finalement de la concurrence assez dur, enfin si toutes les filles étaient comme cette petite brune qui de loin nous ferait presque penser à une pute désespérée. Puis sur le même ton que sa phrase précédente, Hell ne pût s’empêcher d’ajouter.

- Peut-être bien qu’elle te suit car tu est leur chef de groupe !

A la suite de cette phrase, Hell se repositionna tranquillement dans son transat, allongée son maginigfique corp bien exposer au soleil de tel façon qu’elle puisse bronzer.

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